
Il était accusé d'avoir violé une patiente lors d'une consultation dans son cabinet de Jonquerettes (Vaucluse) le 7 juin 2016. Homéopathe, adepte de la médecine chinoise, il a admis avoir ce jour-là pratiqué un massage intravaginal sur sa patiente mais a nié toute pénétration pénienne. Ce massage se serait inscrit selon lui dans un projet de thérapie et justifié par la lecture d’un ouvrage sur la sexologie du Tao selon le quotidien 20 minutes.
Le médecin considérait qu’il y avait « une approbation thérapeutique »
Questionné par le président sur le consentement de la victime, le médecin a estimé qu’il y avait « une approbation thérapeutique ». La justice a estimé qu’il s’agissait d’un viol aggravé en prenant en compte l’autorité qu’exerçait l’accusé sur la victime à travers son statut de médecin, précise Le Dauphiné. La procureure générale avait initialement requis une peine de six ans d’incarcération.
Elle a évoqué un « viol par surprise » avec « une contrainte psychologique » et s’est dite préoccupée par l’assurance de l'accusé quant au bien-fondé de ses pratiques. La victime a décrit à la cour sa sidération au moment du viol, rapporte le quotidien régional.
A voir aussi

Un médecin pourrait être le plus grand tueur en série d'Allemagne, son procès s'est ouvert hier

Faux médecin, il s’est fait passer pour pédiatre pour agresser sexuellement une mineure

Cyberattaque à Saint-Étienne : les données de 126 000 patients volées, la clinique sous pression
