To be vaccined or not to be vaccined ? That is the question… pour de nombreux patients. William Shakespeare, lui, a sauté le pas. Le 8 décembre dernier, cet homonyme du grand dramaturge anglais a été le deuxième Britannique à bénéficier du fameux vaccin Pfizer-BioNtech.
Un petit événement survenu dans l’enceinte de l’hôpital universitaire de Coventry (UK), situé à seulement quelques kilomètres de la ville de Strastford-Upon-Avon où le célèbre auteur d’Hamlet a vu le jour. Âgé de 81 ans, ce résident de maison de retraite s’est dit « ravi » de recevoir le précieux sésame. « C’est sans précédent », a-t-il ajouté. Et de poursuivre : « Et cela pourrait changer nos vies, n’est-ce pas ? ».
Une anecdote qui s’inscrit dans le cadre de la campagne de vaccination massive lancée en début de semaine dans l’Angleterre post-Brexit, libérée de l’emploi du temps européen. A l’inverse des Français, 70 % des Britanniques assurent souhaiter se faire vacciner.
Un calendrier qui trouve un écho dans d’autres pays du globe – comme en Russie. Depuis le 5 décembre, les autorités du pays ont commencé à distribuer la solution russe du vaccin, le Spoutnik V. Une décision considérée comme précipitée par de nombreux Russes qui sont 59 % à se montrer méfiants. Et pour cause : la troisième et dernière phase d’essais cliniques, réalisée auprès de 40 000 volontaires, n’a pas encore été achevée.
Le 8 décembre dernier, l’agence américaine de sécurité du médicament (FDA) publiait les résultats détaillés des essais cliniques du vaccin à ARN-Messager Pfizer-BioNTech. Plus tard dans la journée, c’était au tour de la revue scientifique The Lancet de partager les résultats intermédiaires du vaccin anglo-suédois AstraZeneca. Un ensemble de données destiné à permettre de mieux estimer l’efficacité, mais aussi la sécurité, des deux sérums.
William Shakespeare : To be vaccined !
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La course à la vaccination a été lancée. Du côté du Royaume-Uni, c’est William Shakespeare, 81 ans, qui est devenu le deuxième Britannique à se faire vacciner !
