"L'objectif est d'apporter une réponse immédiate" aux problèmes du service national de santé, avec "plus d'humanisme", a déclaré le Premier ministre Luis Montenegro lors d'une conférence de presse à l'issue du conseil des ministres.
"Nous voulons réduire les temps d'attente pour des consultations et des chirurgies", ainsi que réorganiser les "services d'urgences" afin d'améliorer leur efficacité, a détaillé le chef de l'exécutif de la droite modérée qui a pris ses fonctions début avril.
Ouverture de 900 postes prochainement et une association avec le secteur privé
Pour désengorger les urgences des hôpitaux, ce plan prévoit notamment la création de "centres de soins cliniques" pour traiter les cas moins complexes.
Le gouvernement prévoit également de s'attaquer au problème de la pénurie de médecins de famille en ouvrant 900 nouveaux postes dans les centres de santé et de s'associer au secteur privé lorsque le service public n'est pas en mesure d'apporter une réponse.
250 000 personnes en attente d’une intervention chirurgicale
Pour bénéficier des soins de santé du Service national de santé (SNS), les résidents du pays doivent s’inscrire dans un centre de santé, géré par le ministère de la Santé, qui lui attribue un médecin de famille.
"Plus de 266 000 personnes" sont actuellement inscrites dans les listes d'attente pour une intervention chirurgicale, a précisé la ministre de la Santé Ana Paula Martins.
"C'est une préoccupation !", a précisé la ministre lors de la présentation de ce plan, qui prévoit également un programme pour la santé mentale ainsi que des mesures pour favoriser l'accès aux services de santé des femmes enceintes et des malades du cancer.
Avec AFP