Un médecin généraliste tente de tuer le compagnon de sa mère, avec un faux vaccin Covid empoisonné

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Un médecin généraliste britannique a récemment défrayé la chronique en admettant avoir tenté d'assassiner le compagnon de sa mère à l'aide d'un faux rappel de vaccin COVID. Une histoire rocambolesque, qui aurait pu mal finir.

 Un médecin généraliste tente de tuer le compagnon de sa mère, avec un faux vaccin Covid empoisonné

© Midjourney x What's up Doc

Thomas Kwan, médecin généraliste respecté de 53 ans, a élaboré un stratagème complexe pour éliminer Patrick O'Hara, le compagnon de longue date de sa mère. En novembre 2023, déguisé en infirmier, le médecin s'est présenté au domicile du couple pour administrer un prétendu rappel de vaccin COVID. Il avait auparavant envoyé une fausse lettre soi-disant du NHS, pour le prévenir de sa venue.

Le faux infirmier (et vrai médecin empoisonneur) n'a pas lésiné sur les moyens : perruque, long manteau, casquette, gants chirurgicaux, masque médical et lunettes teintées. Il a même poussé le vice jusqu'à vérifier la tension artérielle de sa propre mère pour parfaire son personnage d'infirmier dévoué, avant d’injecter son faux vaccin. Le lendemain, voyant son bras couvert d'ampoules et d'une étrange couleur, Patrick O'Hara s'est rendu aux urgences.

Le médecin voulait récupérer la maison de sa mère en héritage

Selon le procureur cité par l’agence Reuters, la motivation de Kwan était purement financière. Le médecin, décrit comme « obsédé par l'argent », voyait en son quasi “beau-père” un obstacle potentiel à l'héritage de sa mère. Il aurait même installé un logiciel espion sur l'ordinateur de cette dernière pour surveiller ses finances.

« M. Kwan a utilisé ses connaissances encyclopédiques et ses recherches sur les poisons pour mener à bien son plan », a déclaré le procureur. La substance injectée, probablement de l'iodométhane, a provoqué chez la victime une fasciite nécrosante, une infection bactérienne potentiellement mortelle.

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/une-fausse-medecin-arretee-9-ans-plus-tard-pour-le-meurtre-de-son-voisin

Ce 7 octobre, face aux accusations, le médecin a reconnu les faits devant le tribunal de Newcastle en Angleterre. 

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