Trois médecins des urgences de l’hôpital de Vendôme, dont le chef de service, en garde à vue pour agressions sexuelles

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Une affaire d'agressions sexuelles et de harcèlement secoue le service des urgences de l'hôpital de Vendôme, dans le Loir-et-Cher. Trois médecins, dont le chef de service, sont actuellement en garde à vue dans le cadre d'une enquête impliquant onze victimes présumées.

Trois médecins des urgences de l’hôpital de Vendôme, dont le chef de service, en garde à vue pour agressions sexuelles

© Midjourney x What's up Doc

Les faits reprochés aux trois praticiens, actuellement en garde à vue,  sont particulièrement graves : agressions sexuelles, harcèlement sexuel et moral, ainsi que des actes d'intimidation, car certaines plaignantes déclarent avoir été victimes de pressions. Ces comportements se seraient déroulés sur plusieurs années, créant un environnement de travail toxique au sein du service des urgences.

L'affaire a éclaté en avril dernier, suite à un signalement effectué auprès de la procureure de Blois. Une jeune médecin a brisé le silence, dénonçant non seulement une ambiance de travail délétère, marquée par l'autoritarisme et les blagues sexistes, mais aussi des gestes pouvant être qualifiés d'agressions sexuelles.

11 victimes présumées, les faits se seraient déroulés sur plusieurs années

Parmi les onze victimes présumées identifiées, huit ont déjà déposé plainte. 

L’un des trois médecins est le chef de service des urgences, en poste depuis dix-sept ans, un praticien très actif et à la tête de nombreuses responsabilités au sein de l’hôpital.

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/5770-eu-la-consultation-dune-minute-en-garde-vue-les-honoraires-qui-choquent

Contactées par le Parisien, ni la direction de l’hôpital ni la procureure de Blois n’ont souhaité s’exprimer pour le moment.

Source:

Le Parisien - France 3 Centre Val de Loire

1 commentaire(s)
Gertrude R null 19 juillet 2024 09:00

Bonjour,

Nous étions de jeunes externes  intimidées à l’APHP dans les années 1980 !!!

Nous essayions d’éviter certains internes ou chefs de cliniques lors du choix des dates de gardes car leur attitude dans les longs couloirs déserts était désobligeante, voire harcelante. Y compris lors des dîners en salle à manger, hors le service.

Entre ce stress et celui dû à la gestion des patients aux urgences chir-porte, c’était épuisant.

Nous y jouions notre note de stage et devions adopter des tactiques d’évitement. Et surtout nous taire. Ça ne s’oublie pas. 
En répression, nous avons plâtré ensemble les deux jambes d’un imbuvable interne du service lors de sa dernière garde, en nous unissant à quatre filles pour le maitriser (1982 Hop. A. Béclère à Clamart). Sans violence répréhensible.  Sous l’écran de la blague, l’expression de notre colère muselée.

Ça ne s’oublie pas…  

Hélas, rien ne semble pouvoir évoluer.

Bravo et courage à celles qui parlent.

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