
Marcello Mio, de Christophe Honoré
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Entre déclaration d’amour aux acteurs - et à son actrice fétiche - et sensible métaphore du souvenir que les morts lèguent aux vivants et que les vivants doivent aux morts - entre deuil et héritage - Christophe Honoré, sous couvert de légèreté insolente, sublime le pastiche de son milieu pour nous toucher au cœur.
Dès le prologue, l’on reconnaît la patte Honoré. Une façon de planter un décor dont on pressent qu’il se plaira, avec une agilité faussement désinvolte, à le tordre dans tous les sens. Un environnement balisé, parisien autant que celui de Plaire, aimer et courir vite était provincial. Une coulisse sur l’imaginaire, le rêve et le souvenir, comme la Chambre 212 dont ce Marcello Mio semble être le prolongement.
« Chiara croit-elle en sa douce identification, s’y laisse
