Il faut regarder les choses en face : les études médicales abordent très peu la question des transidentités… quand elles l’abordent. Le résultat, c’est que même avec la meilleure volonté du monde, les médecins disposent de peu d’outils pour prendre en charge les personnes trans… Or les chiffres, bien qu’incertains (voir encadré), permettent au moins d’affirmer une chose : toute soignante ou tout soignant a déjà eu, qu’il ou elle le sache ou non, une personne trans dans son cabinet. Étant donné le niveau de (mé)connaissance de la profession sur le sujet, il est probable qu’à cette occasion, une ou plusieurs erreurs aient été commises. Une petite remise à niveau s’impose donc.
Commençons donc par les définitions. « Une personne trans est une personne qui ne s’identifie pas à son
A voir aussi
Disparition de l’Agence nationale du DPC : un séisme pour la formation continue des médecins
Endométriose : non, ce n'est pas normal d'avoir des règles douloureuses, les femmes (et les médecins) doivent l'avoir en tête
Tuerie, attaque chimique… dans ce centre de simulation, les pros de l'urgence se préparent au pire
Le nouveau centre de formation de l'OMS situé à Lyon ouvre ses portes en présence d'Emmanuel Macron
« Un ophtalmo qui arrive à Point Vision, il peut se former à peu près à toutes les chirurgies. Il y aura toujours quelqu’un pour l’accompagner ! »
« Les généralistes doivent actualiser leurs connaissances, mais leur agenda est bien rempli… J’ai créé la solution »
