Suite à un quiproquo, Arthur apprend que César, son meilleur ami, a un cancer en phase terminale. Suite à un deuxième quiproquo, César pense que c'est Arthur qui a un cancer. Promis, après il n'y a plus de quiproquo. Bon, en fait si...
Tout, du jeu des acteurs à l'empilement de scènes censées meubler, une fois la principale idée usée jusqu'à la corde, est une déception. Luchini, tout comme dans Un homme pressé, son précédent film sur la maladie, réalisé exactement de la même façon et avec un scénario encore plus indigent que celui-ci, débite son texte d'une façon faussement naturelle. Consigne de jeu censée être à contre-emploi ou lassitude du workaholic? Il est en tout cas lui aussi nettement en dessous. Au diapason de ce film oubliable, dans lequel les réalisateurs, apprentis alchimistes, échouent à transformer du Marc Levy en du Labiche.