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Elle doit donner lieu à des propositions qui seront présentées au Parlement afin de mettre en place un nouveau système « au plus tard à la rentrée 2027 », précise le communiqué.
« Les deux ministères travailleront en étroite collaboration avec l’ensemble des parties prenantes — universités, établissements de santé, associations étudiantes et parlementaires — pour construire un modèle unique de première année d’accès aux études de santé, simplifié et harmonisé », ajoute le communiqué.
Une réforme dans la continuité de l’OTSS
Cette démarche « s’inscrit dans la continuité des travaux engagés depuis la loi « Organisation et Transformation du Système de Santé » (OTSS) qui avait mis fin à la PACES (Première année commune aux études de santé) et au numerus clausus », poursuit-il.
La nouvelle organisation entend maintenir « les principes fondamentaux de la réforme de 2020 », qui visait notamment une plus grande variété de profils, « mais rapprochera les différentes voies d’accès et diminuera la diversité des modes d’organisation des parcours » afin de garantir une « meilleure lisibilité et une plus grande équité », précise le communiqué.
Des résultats mais encore trop de complexité
La précédente réforme avait permis de réduire les redoublements et d’apporter une diversification des profils des étudiants accédant aux filières médicales, pharmaceutiques et odontologiques, relève le communiqué, notant que le nombre de places offertes a augmenté de 25 % depuis 2017.
Il admet toutefois que « la complexité actuelle du dispositif PASS-LAS (Parcours d’accès spécifique santé et Licence accès santé) constitue un obstacle pour les étudiants et nécessite un ajustement. »
La réforme des études de santé voulait attirer de nouveaux profils dans les études de médecine en créant des Licences d’accès santé (LAS), en parallèle de la traditionnelle première année de médecine, rénovée et rebaptisée PASS (parcours d’accès spécifique santé).
Ces LAS permettent aux étudiants qui le souhaitent de candidater au bout de un, deux ou trois ans à la deuxième année de médecine (ou pharmacie, odontologie, maïeutique), tout en étudiant simultanément une majeure différente, comme la biologie, mais aussi le droit, la psychologie, l’économie, voire les langues anciennes.
https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/passlas-bientot-la-fin-la-cour-des-comptes-plaide-pour-un-acces-unique-aux-etudes-de-sante
Elles permettent aux étudiants d’avoir une autre corde à leur arc, en cas d’échec dans l’accès aux études de santé.
Elles servent aussi de voie de redoublement obligatoire pour les étudiants de PASS qui n’ont pas réussi le concours de médecine dès la première année.
Avec AFP