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Publié le 14 juillet, le communiqué du SML reflète une colère profonde : « Les médecins n’acceptent plus d’être baladés. Mettre sa plaque à l’envers, c’est dire stop au mépris. » Pour le syndicat, ce report est un énième signe de désengagement politique envers la médecine de ville.
Le SML invite l’ensemble des médecins libéraux, toutes spécialités confondues, à participer à cette action pacifique et visible. Objectif : faire entendre leur exaspération face à des engagements non tenus, alors que la profession attend des mesures concrètes pour assurer la pérennité de son exercice.
« On marche sur la tête »
Dans les colonnes de Ouest-France, la présidente du SML, Sophie Bauer, justifie cette action symbolique en ironisant : « Parce que quand on marche sur la tête, on est à l’envers… » Une façon de faire écho à d’autres professions en colère, comme les agriculteurs qui avaient récemment retourné les panneaux de leurs villages.
Elle fustige la décision de la ministre du Travail et de la Santé, Catherine Vautrin, qui a annoncé fin juin le report de la hausse des tarifs de consultation des libéraux, initialement prévue pour le 1er juillet et repoussée au 1er janvier 2026.
Cette revalorisation devait permettre de mieux rémunérer les actes techniques, comme la petite chirurgie sans anesthésie ou les interventions spécialisées.
Cette mobilisation, bien que symbolique, pourrait marquer le début d’un mouvement plus large. Le message est clair : les médecins veulent être entendus, et surtout, respectés.