
Le 8 mars marquait la date symbolique. Il y a un an, l’Italie mettait en place son confinement, premier pays d’Europe à prendre une telle mesure. Et un an plus tard, l’histoire risque de se répéter. L’Italie a presque franchi le triste seuil des 100 000 victimes causées par la pandémie, comme le rappelle Les Echos.
Pourtant le confinement a fortement pesé à la fois sur le moral des Italiens mais également sur l’économie du pays, qui a accusé une baisse colossale de près de 9% de son PIB en 2020.
Mais aujourd’hui, le mot tabou a de nouveau été employé. Il est même la préconisation du Comité technique et scientifique. Le but, freiner la progression des variants avant que le nombre de cas ne devienne incontrôlable.
Aujourd’hui l’Italie est sous couvre-feu à 22h. Ce dernier pourrait être avancé et une limitation des déplacements le week-end pourrait également être instaurée. Mais Mario Draghi et le ministre de la Santé Roberto Speranza pourraient également placer l’Italie en zone rouge dans sa totalité et donc sous confinement pendant 3 semaines entrainant la fermeture des magasins non essentiels, des coiffeurs, salons d’esthétique et des écoles selon le décret en vigueur de 6 mars au 6 avril.
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