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Suite à l'agression violente d'une généraliste à Marseille, les collectifs pour une médecine libre et indépendante (Comeli) tirent la sonnette d'alarme face à la multiplication des actes de violence envers les soignants. Dans un communiqué, ils dénoncent la « banalisation » de ces agressions et appellent l'État et l'Ordre des médecins à agir concrètement pour protéger les praticiens.
Les médecins des Comeli s'inquiètent de la « répétition de faits similaires » et du « délabrement de notre société » dont témoignent ces comportements violents. Ils appellent à "une réflexion sociétale approfondie" et exigent "de vraies mesures de l'État pour renforcer notre démocratie sanitaire".
Des attentes des médecins envers l'Ordre et les parlementaires
Au-delà du soutien verbal de l'Ordre des médecins, les collectifs demandent des « actes plus concrets », notamment que l'institution « s'associe aux plaintes ou se constitue partie civile ». Ils invitent également les parlementaires à adopter rapidement la proposition de loi visant à renforcer la sécurité des professionnels de santé.
Les médecins des Comeli préviennent qu'en l'absence de mesures efficaces, une « plainte collective des soignants » pourrait être déposée « contre un État incapable d'assurer notre protection ».