Des conditions d'élevage et de transport déplorables
L'enquête met en lumière les conditions d'élevage à la Ferme Guy, fournisseur du CICE situé à une trentaine de kilomètres. Derrière une façade bucolique se cache une réalité bien plus sombre : « Des truies sont parquées dans des cages où elles ne peuvent se mouvoir. Impossible pour elles d'y faire le moindre pas, ne serait-ce que pour éviter d'écraser leurs petits ». Le transport des porcelets vers le CICE se fait dans des conditions tout aussi préoccupantes. Les animaux sont « attrapés par les pattes arrière ou les oreilles pour être jetés dans des bennes à l'intérieur du camion de l'employé du CICE. »
Des pratiques médicales contestées
Au CICE, les porcelets subissent diverses interventions chirurgicales dans le cadre de la formation médicale. « Ils sont anesthésiés pour servir d'outils vivants à des étudiants et médecins, et subir hystérectomies, néphrectomies, sutures... Ils ne se réveilleront pas. »
Des alternatives existantes ignorées
Le Dr Jérôme Soubielle, médecin anesthésiste-réanimateur, affirme qu'il existe des alternatives à l'utilisation d'animaux vivants : « Il y a d'autres supports [qui existent] pour la certification de cette formation : le pelvi-trainer et l'appareil pour les sutures. [...] C'est complètement ahurissant de voir ça de nos jours. »
https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/debat-pourquoi-leurope-veut-interdire-lexperimentation-animale-et-avec-quelles-consequences
Actions juridiques et appel à la mobilisation
Face à ces révélations, One Voice a engagé des procédures judiciaires contre la Ferme Guy et le CICE. L'association appelle également le public à se mobiliser en écrivant au ministère de l'Enseignement supérieur pour demander le financement de méthodes alternatives. Un rassemblement est prévu ce soir devant l'entrée du CHU de Clermont-Ferrand pour sensibiliser le public à cette problématique.
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L'expérimentation animale est en soi cruelle. Elle doit rester l'xception (on en est bien loin) et au minimum être faite dans le respect de l'animal et de ses souffrances. Toute autre attitude jette une suspicion sur l'éthique des chercheurs mais aussi de la Faculté qui n'a pas su former des mèdecins respectueux.