Grève des internes

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Grève des internes

Il y a une semaine, à Lyon, "les internes ont voté une grève de trois jours", explique Agathe Pesci, présidente du syndicat à Lyon. "Le soir même, Grenoble nous suivait, puis d'autres ont suivi très rapidement." Trystan Bacon, porte-parole du syndicat confirme : "Lyon, Grenoble, Saint-Etienne, Clermont-Ferrand, Toulouse, Nantes, Angers, Amiens, Lille, et Limoge et Poitiers depuis ce matin." Poitiers, avec une particularité : "tous les internes sont mobilisés : médecine générale mais aussi les autres spécialités, ainsi que les externes", précise-t-il.

La participation s'annonce comme exceptionnelle. "L'assemblée générale de mardi a rassemblé 200 internes de médecine générale à Lyon, c'est rare, et 170 d'entre eux ont voté pour le mouvement de grève. Il commencera demain à 8h30 pour finir samedi à la même heure", explique la présidente lyonnaise. Trystan Bacon nous donne l'exemple d'Angers : "on annonce une forte mobilisation. Des hôpitaux prévoient entre 80 et 100% de grévistes dans certains services. On s'attend à un ralentissement des activités. Une telle ampleur du mouvement, c'est rare dans notre profession."

Les revendications principales de l'ISNAR-IMG sont toujours les mêmes : "report de l'examen du projet de loi au Parlement pour réécriture, et le retrait de l'article sur le tiers payant généralisé", rappelle Agathe Pesci, alors que le porte-parole insiste : "nous souhaitons que la ministre nous entende".

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