Faute de place aux urgences, un patient hospitalisé dans le garage de l'hôpital

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Après 24 heures aux urgences le 27 octobre dernier, un patient pris en charge au CH de Langres (Haute-Marne) a été déplacé dans le garage du service, faute de lits suffisants.

 

Faute de place aux urgences, un patient hospitalisé dans le garage de l'hôpital

© Midjourney x What's up Doc

Lorsque Gérard Claudet demande où on l’emmène, ce 27 octobre dernier, les soignants lui répondent : « dans un garage. Quand on a plus de place ici, ce n’est pas compliqué : on ouvre le garage et on y met des patients », témoigne-t-il sur le plateau de BFM TV.

L’homme, hospitalisé pour une inflammation intestinale, a donc été déplacé dans la nuit, dans un garage aménagé, visiblement préparé à ce genre de déconvenues. Sur les images qu’il a transmises à la chaîne, lui et trois autres patient sont installés dans des lits séparés par des paravents.

Un bruit assourdissant à plus de 50db 

« Je suis je ne sais où. En temps de guerre, à un endroit où on installe les malades ? Je ne sais pas trop où est-ce qu’on est, mais en tout cas pas dans un hôpital français », s’indigne le patient qui a demandé à rentrer chez lui le lendemain, épuisé par le bruit « intenable » de la ventilation, qui s’élevait selon lui à 55db.

Gérald Claudet a interpellé la ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq sur les conditions de son hospitalisation. « Je vous invite à venir voir les lieux, à vivre une expérience hors du commun dans ce lieu insolite une ou plusieurs nuits », a-t-il écrit dans sa lettre. 

« Un patient dans un hangar, un autre des heures sur un brancard, un patient mort de ne pouvoir être soigné à temps, un autre victime d’erreur de régulation, un autre sans médecin depuis 2 ans, des millions d’autres soignés, soignés encore, malgré tout… Combien de temps? Combien de temps encore?... », a déploré le Dr Jérôme Marty, président de l’UFML-S sur le réseaux social X. 

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L’ancien ministre de la santé François Braun a également réagi aux antennes de BFM TV, dénonçant une situation « chronique ». « Les problématiques des urgences » ne représentent « que la partie émergée de l’icerbeg » de la crise de l'hôpital public, a-t-il estimé.

Source:

BFM TV

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