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Alors que la ministre du Travail Élisabeth Borne vient d’annoncer que les entreprises pouvaient redéfinir la part de télétravail accordée à leurs employés, une étude publiée dans la revue Plos Computational Biology vient proposer une stratégie.
Ce sont des chercheurs français, issus notamment du CNRS, de l’INRIA et l’Université de Paris qui ont cherché à connaître la meilleure solution pour une reprise des travailleurs tout en évitant celle de l’épidémie.
Leur conclusion, le fonctionnement en demi-groupe. Ce dernier devrait s’appliquer aux entreprises mais également aux écoles et lycées. Le principe est simple : un groupe sur place, l’autre à la maison, et on tourne. Les chercheurs ont classé le résultat « du meilleur au pire : une rotation hebdomadaire, une rotation quotidienne, une alternance hebdomadaire et une alternance quotidienne ».
A l'école primaire par exemple, cette technique permet de faire tomber le risque qu'un cas positif débouche sur un foyer épidémique à 12%, contre 27,3% si rien n'est mis en place ou encore 17,3% avec le scénario d'une alternance quotidienne.
Pour que cette stratégie fonctionne en revanche, elle doit être appliquée en amont, avant que le taux de circulation du virus ne soit trop important. S’il est déjà trop tard, seul le distanciel à temps plein peut s’avérer efficace.