
En Espagne, les Français se sont fait remarquer. Et une fois n’est pas coutume, de façon peu flatteuse. Alors que le pays a fixé son couvre-feu à 23h et continuent d’ouvrir les portes de ses bars, restaurants et cinémas. Forcément, face aux pays qui maintiennent des restrictions strictes, l’Espagne semble offrir une belle parenthèse de liberté. Selon les informations du journal Le Monde, 117 000 Français se sont rendus en Espagne en janvier et ils sont les touristes européens les plus nombreux.
Ce qui à Madrid, a fait grincer des dents. Premier point de discorde. Les Espagnols n’auront pas le droit de se déplacer en dehors de leur région de résidence entre le 25 mars et le 8 avril, en prévision des vacances de la semaine sainte. Pourtant, les frontières n’étant pas fermées, le pays continuera d’accueillir les touristes.
Et au lieu de se faire petits, les charmants Français en goguette semblent être à l’origine de deux fêtes illégales dans des appartements touristiques ayant rassemblé plus de 70 personnes. Les festivités ont été interrompues par la police municipale qui n’a pas lésiné sur la distribution d’amende.
Outre-Atlantique, Miami face à l’exode du Spring Break
Aux Etats-Unis, c’est la ville de Miami en Floride qui attire les convoitises. 1,3 millions d’Américains s’y sont rendus en un week-end. Bars, restaurants, plages… Les lieux festifs sont pris d’assaut. Le masque n’est obligatoire qu’en intérieur et les soirées privées ne sont pas tenues de limiter leur nombre de participants.
Si bien qu’à l’approche du Spring Break (souvent synonyme d’alcool et de concours de t-shirts mouillés), Miami a dû rétablir l’état d’urgence et mettre en place un couvre-feu pour lutter contre l’épidémie.