Ci-gît l’Ircantec, La mort de notre retraite publique

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L’Ircantec, l’Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l'État et des collectivités publiques, est THE régime complémentaire obligatoire pour les praticiens hospitaliers. Un avantage qui fait pâlir le privé, du moins, tant qu’il dure…

Ci-gît l’Ircantec, La mort de notre retraite publique

Même s’il ne se chiffre pas directement au bas de la feuille de paie, il est une valeur financière sûre au moment de l’addition finale… En 7 ans de retraite, on perçoit l’équivalent de ce que l’on a cotisé toute sa carrière ! Attractif, non ?

Il est très avantageux au point même d’être un des atouts du public.

Seulement voilà, en effet, entre largesses et évolutions démographiques, notre système de retraite publique prend des allures de naufrage.

Il évolue vers un net déséquilibre entre recettes et dépenses pour 2015 selon l’Igas ou 2032 selon la CGT. Quoi qu’il en soit, les prédictions sont les mêmes : il existera un tel décalage budgétaire que notre Ircantec pourrait bien couler à pic. Aujourd’hui, pour un praticien hospitalier à la retraite, l’Ircantec compte pour 2/3 de sa rémunération. Alors, s’il explose, qu’est-ce qui reste pour nous ?

Le Syndicat des praticiens hospitaliers prévoit à terme une diminution de -35 % de cette complémentaire, la CGT parle, elle, de -25 %. En tout cas, tout le monde s’accorde à dire que c’est la crise.

Réforme des retraite oblige, des décisions ont effectivement été prises en 2010 et sont en cours d’application. Sans entrer dans les détails, deux principes sont à retenir : élargissement de l’assiette de cotisations à certaines primes et moindre valeur de ces cotisations pour l’acquisition des points retraite.

Un bon conseil : vu l’évolution du régime général comme celle de l’Ircantec, mieux vaut ne pas attendre leur trépas et commencer d’épargner sans tarder !

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