Chikungunya : deux vaccins, beaucoup de doutes : l’analyse du Dr Éric d’Ortenzio de l’INSERM

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La France dispose aujourd’hui de deux vaccins contre le chikungunya, mais leur usage reste limité à certaines populations en raison de problèmes de tolérance, notamment chez les personnes âgées. L’entretien avec le Dr Éric D’Ortenzio met en lumière les enjeux de la stratégie vaccinale actuelle face à une menace grandissante, tant en Outre-mer qu’en métropole.

Chikungunya : deux vaccins, beaucoup de doutes : l’analyse du Dr Éric d’Ortenzio de l’INSERM

© Midjourney x What's up Doc

Alors que des cas de chikungunya autochtones ont été signalés en métropole et qu’une épidémie a frappé La Réunion et Mayotte en 2025, la question de la vaccination préventive contre ce virus transmis par les moustiques prend une nouvelle urgence. Mais l’usage du vaccin IXCHIQ, à virus vivant atténué, a soulevé de sérieuses inquiétudes chez les plus de 65 ans, après plusieurs effets indésirables graves. Dans ce contexte tendu, un deuxième vaccin, VIMKUNYA, basé sur une technologie différente, arrive sur le marché, alimentant les espoirs d’une meilleure tolérance. Pour y voir plus clair, What’s up Doc s’est entretenu avec le Dr Éric D’Ortenzio, médecin et épidémiologiste à l’ANRS maladies infectieuses émergentes (ANRS MIE), agence de l’Inserm, afin de décrypter la stra

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