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Adoptée mardi par les députés, l'article 26 bis mettrait fin au remboursement des prescriptions réalisées par les médecins exerçant en secteur 3. Jusqu’ici, si leurs consultations n’étaient remboursées qu’à tarif symbolique, leurs ordonnances étaient prises en charge comme celles des médecins conventionnés.
Cette disposition est « aussi injuste qu’injustifiable » pour l’Union Française pour une Médecine Libre (UFML-S). Dans un communiqué, l’UFML-S fustige une « rupture d’égalité » susceptible de provoquer « des pertes de chances, des ruptures de soins » et « de possibles complications médicales dont les politiques seront responsables et coupables ».
Atteinte au droit des patients
Les médecins de secteur 3 « ont fait le choix, en conscience d’exercer sans emprise d’une convention de plus en plus contraignante afin de prioriser le le colloque singulier et la seule relation médecin-patient », rappelle le syndicat, qui estime que la réforme porterait atteinte au droit des patients de « choisir librement leur médecin ».
L'UFML-S, selon qui plus d’un million de patients seraient concernés en cas d'adoption définitive, appelle les parlementaires à saisir le Conseil constitutionnel afin de vérifier la conformité du texte.
« Votre devoir est de les représenter et de les défendre pour la liberté, l’égalité et la fraternité », conclut-il.
