Cas en hausse : les chiffres de la relance

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Santé Publique France a publié hier soir son point épidémiologique hebdomadaire sur l’épidémie de coronavirus. La tendance à la hausse se confirme, même si son impact reste encore limité dans les hôpitaux.

Cas en hausse : les chiffres de la relance

Le beau temps arrive en même temps que les mauvaises nouvelles. La semaine dernière, Santé Publique France a détecté une forte dégradation de la situation sanitaire après plusieurs semaine d’amélioration. « La proportion du variant Delta détecté parmi les cas diagnostiqués était en forte progression, avec une hétérogénéité territoriale », précise l’organisation de santé dans son point épidémiologique hebdomadaire.

Dans le détail, 16 538 nouveaux cas ont été détectés la semaine dernière - soit 31 % de plus que la semaine précédente. Un emballement épidémique particulièrement visible dans les rangs des plus jeunes. « Le taux d’incidence était en nette augmentation chez les 15-64 ans », indique Santé Publique France qui souligne qu’il a crû de 53 % chez les 15-44 ans.

Une tendance qui pourrait s’expliquer par les données du contact tracing. « [Elles] indiquaient une forte hausse du nombre de cas ayant fréquenté des lieux propices à la contamination (notamment réunions privées, restaurants et bars) où le port du masque ne peut pas être systématique », poursuit l’organisation de santé.

Qui dit propagation épidémique chez les plus jeunes dit pourtant moins d’activité hospitalière… C’est en tout cas ce qui semble ressortir des données partagées par l’institution. Si le nombre de passage aux urgences était en légère hausse, le nombre de nouvelles hospitalisations et admissions en services de soins critiques continuait sa décrue. « Respectivement -16% et -23% par rapport à la semaine 25 », détaille SPF. Et d’ajouter : « Néanmoins, l’évolution du taux d’hospitalisations doit être suivie avec attention ces prochaines semaines en raison de l’augmentation du taux d’incidence en semaine 26. »

Une directive claire qui s’explique notamment par l’insuffisance de la couverture vaccinale française. Au 6 juillet dernier, 52 % de la population était primo-vaccinée tandis que seuls 38 % des Français avaient reçu un schéma vaccinal complet. Un taux qui pourrait avoir considérablement évolué après l’embouteillage observé sur Doctolib

Source:

Santé Publique France - Point épidémiologie hebdomadaire 

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