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« On pensait que la quatrième vague serait plutôt pour l’automne. Mais, […] elle pourrait plutôt être pour le mois d’août », projette la médiatique infectiologue Karine Lacombe sur BFM-TV ce vendredi 9 juillet. Un pronostic inquiétant qui fait écho aux dernières données épidémiologiques partagées par Santé Publique France la veille. « En semaine 26, la situation se dégrade après plusieurs semaines d’amélioration des indicateurs épidémiologiques », note l’institution de santé dans son point épidémiologique hebdomadaire.
Premier constat. 16 538 personnes auraient contracté la Covid la semaine dernière - soit 31 % de plus que la semaine précédente. « Après 11 semaines consécutives de baisse, le taux d’incidence était en augmentation, à 25/100 000 habitants », précise l’organisation de santé. En cause notamment ? La propagation du variant Delta sur le territoire national. « Il sera bientôt majoritaire, probablement ce week-end », a ajouté le ministre des Solidarités et de la Santé ce matin. L’Alpha, autre variant préoccupant, se ferait en effet chaque jour un peu plus discret. Le « variant Alpha [est] en nette diminution », atteste Santé Publique France.
C’est chez les jeunes que cette circulation gagnerait majoritairement du terrain. « L’augmentation était très marquée chez les 15-44 ans (+53%) et plus modérée chez les 45-64 ans (+12%) », précise SPF. Une tendance qui se ressent dans le nombre de passage aux Urgences. « Le nombre de passages aux urgences pour suspicion de COVID-19 était en légère hausse (+6%), cette hausse concernait uniquement les moins de 45 ans », poursuit Santé Publique France.
Pour l’heure pourtant, cette légère reprise épidémique ne se répercute pas sur la pression hospitalière. Le nombre de nouvelles hospitalisations et admissions en services de soins critiques a continué à diminuer en semaine 26, « respectivement -16% et -23% par rapport à la semaine 25 ». « Le nombre de patients COVID-19 en cours d’hospitalisation était toujours en diminution au 06 juillet, avec 7 696 patients hospitalisés, dont 1 045 en services de soins critiques », détaille SPF.
Une courbe qui mérite pourtant d’être surveillée alors que seules 38 % de la population est entièrement vaccinée. « Au 06 juillet 2021, 52% de la population avait reçu une dose de vaccin », précise Santé Publique France, qui appelle tout un chacun à se mobiliser pour « encourager à la vaccination ». « L’objectif [est] d’atteindre un niveau suffisant d’immunité collective et de protéger les personnes les plus fragiles », rappelle sobrement l’institution.
Source:
Santé Publique France - Point épidémiologique hebdomadaire