
© Capture d'écran France Inter
Il l'emporte face à une autre membre d'un gouvernement d'Emmanuel Macron, Nadia Hai, ancienne ministre déléguée à la Ville et qui représentait cette circonscription depuis 2017, et Babette de Rozières, conseillère régionale LR et favorable à une alliance entre son parti et le Rassemblement national.
Directeur de cabinet d'Elisabeth Borne de mai 2022 à juillet 2023, il a notamment participé à l'élaboration de la réforme des retraites avant d'être nommé ministre de la Santé.
Il avait claqué la porte du gouvernement en décembre 2023, en désaccord avec la loi sur l'immigration.
Actuellement maître des requêtes au Conseil d'État, il avait été choisi par Raphaël Glucksmann (Place Publique) pour se présenter sous la bannière du Nouveau Front populaire dans une circonscription qui n'avait pas élu de député de gauche depuis Michel Rocard en 1988.
Élu NFP mais le cœur n’y est pas
L'ancien ministre d'Emmanuel Macron avait donc fait campagne aux côtés de militants LFI, communistes, verts et socialistes dans cette circonscription de 150 000 habitants.
Originaire d'Alès dans le Gard, Aurélien Rousseau est conseiller municipal de la petite ville de Saint-Hilaire-de-Brethmas, dans le même département, mais c'était la première fois qu'il se présentait aux législatives.
Durant la campagne, il n'a pas hésité à critiquer les propos de membres du NFP.
Il avait notamment évoqué sur Sud Radio un "haut-le-coeur" provoqué chez lui par des propos d'Aly Diouara, candidat choisi par LFI en Seine-Saint-Denis à la place de la députée sortante Raquel Garrido. M. Diouara avait notamment traité Raphaël Glucksmann de "candidat sioniste".
Avec AFP