Aucun médecin pour signer l’acte de décès d’une septuagénaire décédée le lundi de Pentecôte

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Pas de médecin pour certifier le décès lors du lundi de Pentecôte, d’une petite commune de l’Hérault, la famille d’une septuagénaire reste avec son corps bloqué dans les toilettes.

Aucun médecin pour signer l’acte de décès d’une septuagénaire décédée le lundi de Pentecôte

Ce n’est malheureusement pas la première fois que ce sinistre cas se produit. A Noël le cas s’était présenté pour deux veufs en même temps dans la même rue dans une petite ville du Nord. Cette fois, c’est une dame de 77 ans, qui est décédée brutalement sur ses toilettes, hier matin, soit un lundi de pentecôte à Mèze dans l’hérault.

Aucun médecin n’est disponible pour se déplacer et venir constater le décès, obligeant les proches de la défunte, à la laisser dans la position délicate dans laquelle elle a rendu son dernier souffle. Pas question de prendre en charge la dépouille sans avis de décès dûment signé.

"Nous avons appelé le 15, le 18. Mon voisin a appelé la gendarmerie et aussi l'Agence Régionale de Santé. Le gendarme que nous avons eu au téléphone nous a confirmé qu'il n'y avait pas de médecin de garde. Même lui était outré, il n'avait jamais vu ça", raconte Nicolas Coulon, le gendre de cette septuagénaire à France Bleue Hérault.

On a cru que son corps allait rester en l'état jusqu’au mardi

"Clairement, on nous a dit que le corps allait rester là où il est jusqu'à mardi matin dans le meilleur des cas", rajoute le genre choqué par la situation. "En plus, elle n'avait plus de médecin traitant. Le sien est parti à la retraite il n'y a pas longtemps. Je suis en colère. On ne peut rien faire et psychologiquement, c'est très dur".

"On nous a dit que c'était un désert médical. Même pour mon pire ennemi je ne supporterai pas que l'on traite son cadavre comme ça. » La famille avait reçu l'interdiction de déplacer le corps en attendant qu'un médecin n'arrive au domicile, enfin en fin de journée, et finisse par établir le décès officiellement.

Du côté de la mairie de Mèze, on regrette de ne pas avoir été informé de la situation. Thierry Baëza, le maire, contacté par France Bleu Hérault, ne s'explique pas qu'aucun service n'ait pris contact avec lui, il estime qu’il aurait pu débloquer la situation plus rapidement.

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