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Le texte, élaboré avec des associations de familles concernées, a été adopté en première lecture à l'unanimité. « Pour les familles, c'est souvent la double peine: aux préoccupations directement liées à la maladie ou au handicap s'ajoutent des difficultés financières ou administratives qui peuvent prendre une ampleur considérable, en particulier pour les familles les moins aisées », a résumé le rapporteur du texte, Vincent Thiébaut (Horizons).
« Plusieurs milliers de jeunes et leurs familles sont aujourd'hui concernées par ces drames », a souligné la ministre chargée de la Famille, Agnès Canayer, qui a évoqué le risque de perte de revenus pour ceux qui doivent « quitter leur emploi ou l'exercer à temps partiel pour s'occuper de leurs enfants ».
Pour simplifier la vie des ménages concernés, le texte prévoit des dispositions visant à faciliter la suspension du remboursement d'un crédit - sur décision d'un juge -, ou à accélérer l'attribution de l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AAEH).
L'allocation journalière de présente parentale va être élargie
Les familles pourront également obtenir la gratuité du stationnement à l'hôpital - un poste de dépense qui peut atteindre 50 euros par jour, dans les gros centres hospitaliers - et bénéficier d'une prise en charge à 100% des séances de psychologues ou de psychomotriciens pour leur enfant. Actuellement, cette prise en charge n'est possible que si les professionnels exercent directement à l'hôpital.
Le texte simplifie également les modalités d'attribution de l'Allocation journalière de présente parentale (AJPP), qui permet au parent d'être indemnisé s'il cesse temporairement son activité pour s'occuper de son enfant gravement malade, accidenté ou handicapé. Dans le cas d'un couple séparé, les deux parents pourront prétendre à cette allocation, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent.
Le texte doit désormais être transmis au Sénat, où la date de son examen n'est pas encore connue.