Une offre de formation complète
Contrairement à la plupart des CHU, l’intégration dure une semaine à Strasbourg, sans se limiter au week-end d’intégration.
« Cela permet de découvrir la ville et de rencontrer les gens quand on vient d’ailleurs, c’est très appréciable car on finit par tous se connaître, estime Lucas Gauer, en 2
eannée de neurologie. Autre atout du CHU
: « Une offre de formation complète, il n’y a pas de lacune, pas d’impasse à faire. » Pas besoin non plus de déménager pour les périphériques car
« ils sont tous atteignables en transport facilement ». Et puis, c’est peut-être un détail pour vous, comme disait France Gall, mais les Alsaciens (comme les Mosellans) ont
« deux jours fériés supplémentaires par rapport au reste de la France », se réjouit Lucas. Mais ce n’est pas tout : le régime local d’assurance maladie d’Alsace-Moselle donne droit à des remboursements plus importants que le régime général : les honoraires médicaux et les actes de kinésithérapie sont par exemple remboursés à 90 %. Autres points non négligeables : la ville se traverse en vélo,
« on peut aller en Allemagne en tram,
faire des randonnées dans la forêt noire »… Heureusement, car
« les internats sont un peu glauques, donc il n’y a pas de lieu physique où tous les internes se retrouvent, pas de véritable esprit internat… » Enfin,
« dans certaines spécialités, c’est un hôpital par spé, donc on retombe toujours dans le même service et on voit souvent les mêmes têtes. » Et ça, ce n’est pas remboursé par la Sécu !
L’Artichaut, un bar où tout le monde va, ou le Bunnys Bar, un bar karaoké tout crasseux où tout le monde termine ses soirées.