Poitiers finit bon dernier

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Les charmes de la province

À l’Ouest, sans tenter la concurrence avec les pôles attractifs que sont Bordeaux et Nantes, on trouve Poitiers, ville moyenne et plus petit CHU de France : « L’ambiance est très familiale. Très rapidement, on connaît le fonctionnement des services, les personnes avec lesquelles on travaille, ce qui facilite l’obtention rapide des examens complémentaires », présente Cyprien Espeillac interne en 5e semestre d’urologie et président du Siaimp (Syndicat des Internes et Anciens Internes en Médecine de Poitiers). Une taille humaine, plus appréciable encore dans sa spé : « Tous les vieux internes qui sont allés à Paris, Bordeaux, Toulouse disent qu’un interne dégourdi à Poitiers opérera beaucoup plus rapidement que dans un gros centre de référence. Dans ma spécialité et mon service, nous faisons des cystoscopies, gestes de diagnostic peu pratiqués par les internes ailleurs. » Un bon compromis pour qui ne veut pas devenir le ponte de sa spé : « On ne vient pas à Poitiers pour faire une carrière universitaire », reconnaît Cyprien qui souligne la grande qualité des périphéries, par ailleurs non enclavées et bien desservies par le TGV : La Rochelle, très plébiscitée et Niort ou Angoulême. Enfin, la qualité de vie : des locations spacieuses aux loyers dérisoires et un internat situé dans un ancien hôtel avec piscine, vivant et chaleureux. « L’accueil des internes se déroule sur plusieurs journées avec le concours du CHU. Nos soirées qui ont fait la réputation de l’internat Jacques Aubert réunissent du monde, notamment l’été, où nous atteignons 800 personnes… dont des internes de toute la France ! »

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