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Le virus de Marburg, qui provoque une fièvre hémorragique hautement infectieuse, est transmis par certaines espèces de chauves-souris et appartient à la même famille qu'Ebola. Son taux de mortalité peut monter jusqu'à près de 90 %.
Au moins neuf cas de personnes infectées par le virus de Marburg ont été recensés dans le sud de l'Éthiopie, a indiqué vendredi le directeur de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus.
L’OMS « soutient activement l'Éthiopie dans ses efforts pour contenir l'épidémie et soigner les personnes infectées, et appuie tous les efforts visant à prévenir une éventuelle propagation transfrontalière », a-t-il souligné sur X.
Des actions de prévention et de dépistage prévues
Une alerte concernant « une suspicion de fièvre hémorragique virale » a été transmise à l'Africa CDC le 12 novembre, qui a pris « acte de la confirmation », vendredi « par le ministère fédéral de la Santé d'Éthiopie et l'Institut éthiopien de santé publique, d'une épidémie de maladie à virus Marburg à Jinka, dans la région Sud ».
« Le virus présent en Éthiopie est d'une souche similaire à celles responsables d'épidémies dans d'autres pays d'Afrique de l'Est », a précisé le ministère de la Santé éthiopien vendredi sur X.
Le ministère a aussi indiqué mener avec d'autres organisations sanitaires des actions de prévention, ainsi que des activités coordonnées de dépistage.
La Tanzanie a déclaré mi-mars la fin d'une épidémie du virus qui avait fait 10 morts depuis janvier. Kigali a de son côté déclaré fin décembre 2024 la fin de la première épidémie du genre à avoir frappé son territoire, qui avait causé 15 décès.
Il n'existe actuellement aucun vaccin ou traitement antiviral approuvé pour combattre le virus. Cependant, les soins de soutien — réhydratation par voie orale ou intraveineuse — et le traitement des symptômes spécifiques augmentent les chances de survie.
Le Rwanda avait testé l'année dernière un vaccin expérimental fourni par le Sabin Vaccine Institute, basé aux États-Unis.
Avec AFP
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