Véran : les pharmaciens autorisés à ouvrir le dimanche pour vacciner

Article Article

Les pharmaciens « qui le souhaitent » pourront ouvrir désormais tous les dimanches sur les mois de décembre et janvier pour vacciner contre le Covid-19, a annoncé jeudi le ministre de la Santé, Olivier Véran.

Véran : les pharmaciens autorisés à ouvrir le dimanche pour vacciner

La France est un des pays au monde qui vaccine le plus en vaccination de rappel au quotidien, hier plus de 650.000 Français ont reçu une injection de rappel », a-t-il déclaré sur France 2 ajoutant qu'il faut « aller plus vite, plus fort, il y a urgence ».

« Nous multiplions le nombre de centres qui peuvent vacciner : les libéraux, les pharmaciens, les médecins, kinés, sages-femmes infirmiers qui peuvent vacciner en ville reçoivent cette semaine plus de 4 millions de doses de vaccins à ARN messager », a-t-il dit.

« Pour simplifier et amplifier cette campagne de rappel », M. Véran a indiqué signer un « arrêté » qui « va autoriser et inciter les pharmaciens qui le peuvent et le souhaitent à ouvrir désormais tous les dimanches sans limitation sur les mois de décembre et janvier ».

L'épidémie continue de flamber : la France a enregistré mercredi un nombre record de contaminations comptabilisées en 24 heures, 72.000 selon M. Véran.

« Nous n'avions pas connu ça depuis le début de la pandémie », a-t-il souligné. Le précédent record, environ 70.000, datait de début novembre 2020.

Dans les hôpitaux, six régions ont déjà réactivé le plan blanc, dont l'Ile-de-France mercredi, permettant notamment de déprogrammer des opérations et de réaffecter des personnels vers les services de soins critiques. « Le plan blanc sera d'ailleurs probablement national d'ici à quelques jours puisque chaque région l'une après l'autre (le) déclenche », a relevé le ministre.

« L'épidémie ne touche pas en particulier une région, elle est nationale, tous les territoires sont absolument touchés et il y a désormais un malade qui entre en réanimation toutes les 6 minutes dans notre pays », a-t-il dit.

Selon le ministre, le pic de contaminations de cette 5e vague pourrait être atteint « d'ici à la fin du mois » si les Français appliquent un « respect strict des gestes barrières » et limitent les rassemblements.

« Nous constatons un ralentissement de la croissance épidémique : nous étions à +60% de cas en une semaine, ensuite +40%, désormais c'est entre +25 et +30% », a-t-il dit, en appelant les Français à « multiplier les efforts du quotidien ».

« Nous n'avons pas besoin d'imposer de restrictions, puisque les Français savent comment se prémunir du virus : c'est l'apéritif entre amis qu'on va annuler même si c'est la période de fin d'année, ce sont les apéritifs d'entreprise, ces moments de convivialité, des moments de relâchement, où on enlève le masque trop facilement parce qu'on se sent à l'abri », a-t-il ajouté.

Selon lui, le respect de ces mesures a déjà eu un « effet de freinage » qu'il faut « amplifier ».

Avec AFP

Les gros dossiers

+ De gros dossiers