Une plainte pour homicide involontaire après 5 appels au Samu

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France Info se fait l'écho d'une plainte qui a  été déposée dans la région de Belfort, après qu'une personne de 62 ans est décédée, malgré 5 appels de sa famille au Samu 15. 

Une plainte pour homicide involontaire après 5 appels au Samu

Presse auscultée. Est-ce une nouvelle affaire Noemi Musenga, du nom de cette jeunes femme décédée il y a deux ans après une mauvaise prise en charge par le samu du bas Reims, qui se profile ? Hormis le fameux syndrome méditerranéen - selon lequel les patients d’origine « africaine » auraient tendance à exagérer leurs symptômes - l’affaire portée devant la justice début septembre ressemble à s’y méprendre à celle de cette jeune femme d’origine congolaise : en effet, dans les deux cas, c’est le manque de réactivité d’un centre 15 qui est mis en cause. Et dans les deux cas, cela a abouti à un décès. Dans le cas présent, la patiente décédée, Edith Greffier, 62 ans, avait été prise d’un malaise le 14 septembre dernier. Le drame s’est noué près de Belfort, dans la commune de La Chapelle-sous-Chaux, lors d’un déjeuner familial. Entre le premier malaise, et l’arrivée du samu, il s’est passé une heure, et la fille de la victime a dû appeler cinq fois le 15. "J'attends qu'ils reconnaissent leurs torts. J'ai été claire sur les symptômes de ma mère, ils sont partis sur une autre chose... Je suis restée tout le temps vers ma maman. Il a fallu attendre 40 minutes avant qu'une ambulance arrive, une heure avant que le Samu soit là. Je ne comprends pas", explique Anne-Sophie Forni Greffier. Selon elle, la médecin régulatrice qui a pris l’appel avait d’abord suspectée une « gastro », ce qui pourrait expliquer la raison pour laquelle le Samu s’est déplacé aussi tardivement. Le 16 septembre, Anne-Sophie Forni Greffier a déposé plainte au commissariat de Besançon, pour non assistance à personne en danger, qui a été requalifiée par la police en homicide involontaire. La suite ici. 

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