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MAJ du 24 Juillet 2024 : Le médecin a écopé de quatre ans de prison dont trois ans avec sursis pour escroquerie par le tribunal de Boulogne-sur-Mer mardi 23 juillet 2024
Article du 11 Juillet 2024 :
Le premier jour du procès a été marqué par les tentatives de la présidente, Romane Mattei, pour démêler les ramifications de ce dossier complexe. Le couple est accusé d'avoir produit de faux arrêts maladie et perçu des indemnités indues, en plus de falsifier leurs activités auprès de l'Assurance Maladie.
Les faits, relatés par la Voix du Nord, s'étendent de 2014 à 2020. En novembre 2014, après un accident de vélo, le médecin commence à bénéficier d'un arrêt de travail prolongé sur plusieurs années. Cependant, certains arrêts auraient été rédigés par le médecin lui-même, imitant la signature d'un confrère, selon un expert graphologue. La présidente a relevé des incohérences concernant la réalité de son incapacité : « Suite à votre accident de vélo survenu en 2014, vous faites état d’une fracture de deux vertèbres mais aucun des professionnels qui vous a examiné n’en fait mention. »
Des prêts immobiliers pris en charge par les assureurs
Grâce à plusieurs contrats de prévoyance souscrits, le couple a perçu des indemnités et vu deux de leurs prêts immobiliers pris en charge. Le médecin possède quatre logements, dont une maison en Espagne et une autre dans les Alpes. Trois biens, d'une valeur de 2 millions d'euros, ont été saisis à la hauteur des indemnisations réclamées par les parties civiles.
Médecin urgentiste entre 2000 et 2015 dans différents établissements, il a été licencié trois fois pour cause d'absentéisme. Pendant sa longue période d'arrêt, de 2014 à 2020, après sa chute de vélo, il évoque un pied écrasé par une bouteille de gaz, puis une glissade sur une feuille morte pour à chaque fois justifier des nouveaux arrêts.
À la barre, le médecin a nié les faits et affirmé la réalité de son incapacité de travail. La procureur du tribunal de Boulogne-sur-Mer a réclamé un an de prison ferme, trois ans avec sursis et la confiscation des biens pour indemniser les parties civiles.
Source:
La Voix du Nord
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