Un inspecteur du Travail, en attente de sanctions, pour avoir voulu imposer des masques dans une boite

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Vous avez sans doute entendu parler de cette histoire d’Anthony Smith, l’inspecteur du travail sanctionné, pour avoir voulu protéger les salariés de l’association d’aide à domicile Aradopa, située à Reims (51).

Un inspecteur du Travail, en attente de sanctions, pour avoir voulu imposer des masques dans une boite

Aussi incroyable que cela puisse paraitre, Anthony Smith, cet inspecteur du travail rémois s’est vu suspendu de ses fonctions « dans l’intérêt du service », par le ministère du Travail, pour avoir fait son taff. L’histoire, vous la connaissez. Durant le confinement, alors que la Covid-19 battait son plein et que la France manquait de masques, Anthony Smith s’est fait connaitre malgré lui. En effet, jugeant les employés de l’association Aradopa exposés au virus par manque de moyens de protection, il a initié une procédure de référé devant la justice. Ce qui lui  a coûté une mise à pied instantanée. 

Un soutien sans faille

Le 21 juillet dernier, l’inspecteur de Châlons-en-Champagne a été entendu lors d’un conseil de discipline au ministère du Travail. La commission n’ayant pas su se mettre d’accord, aucune sanction n’a été prise à l’encontre d’Anthony Smith. La responsabilité de trancher revient donc à la nouvelle ministre Élisabeth Borne. À ce jour, toujours aucune nouvelle quant à sa décision. En soutien, une pétition a été lancée, regroupant actuellement plus de 146 000 signatures. Le jour du conseil - où la sentence n’a pas été irrévocable - des inspecteurs sont venus soutenir leur collègue devant le ministère. Un Comité de soutien à Anthony Smith a également vu le jour sur Twitter. La décision de la ministre du Travail aura forcément un impact. Ou bien elle rétablira le dialogue avec les inspecteurs du travail, ou bien elle déclenchera une seconde vague de colère.

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