Tiffany Dover : vaccin, complot et faux décès

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Presse auscultée. Malgré les nombreux démentis, les antivax en sont persuadés : l’infirmière Tiffany Dover, victime d’un malaise après avoir été vaccinée, serait décédée. Une théorie complotiste que Le Monde s’est échiné à démonter.

Tiffany Dover : vaccin, complot et faux décès

« Où est l’infirmière Tiffany Dover ? ». Voilà la question qui hante les esprits de nombreux internautes à tendance complotiste. Le 17 décembre dernier, la jeune américaine s’évanouissait devant l’œil des caméras du monde entier après avoir reçu la première dose du vaccin Pfizer. Un malaise vagal, causé par sa pathologie, qui n’est pas passé inaperçu dans le camp des antivax. Désormais, ils en sont persuadés : l’infirmière Tiffany Dover serait morte et enterrée.

 
Une conviction qui n’a pas tardé à envahir le quotidien de la principale intéressée. « Des photos de sa famille circulent massivement sur Internet, ses comptes sur les réseaux sociaux sont envahis de dizaines de milliers de commentaires lui demandant une preuve de vie, ou lui souhaitant de « reposer en paix ». Des pages Facebook et Instagram sont créées en sa mémoire, et de faux certificats de décès circulent en ligne », énumère Le Monde.
 
Pour tenter de mettre fin à cette escalade, son centre hospitalier a bien tenté de réagir. « Nous sommes heureux de vous annoncer que Tiffany Dover se porte bien. Voici une vidéo d’elle aujourd’hui, entourée de ses collègues qui la soutiennent tous », écrivait le centre hospitalier, en légende d’une vidéo de son employée. « Il ne s’agit pas de la dernière apparition publique de Tiffany Dover. Dans un reportage local publié le 14 janvier, on aperçoit l’infirmière prendre part à une haie d’honneur en l’honneur d’un patient guéri du Covid-19. A cette occasion, elle est aussi photographiée dans le journal local The News Observer », poursuit Le Monde.  
 
Vidéo, photos… Aucun de ces documents n’a permis pourtant de calmer les ardeurs conspirationnistes des anti-vax. Pour eux, le silence de Tiffany Dover sur les réseaux sociaux suffit à décrédibiliser toute preuve qui pourrait leur être apportée. Face à cette déferlante, c’est pourtant cette stratégie que cette ancienne internaute très active a choisie. « Son hôpital lui a dit de ne pas répondre, et que les avocats allaient s’occuper de cette affaire qui ne fait aucun sens », a indiqué James Dover, son beau-père. Pour en savoir plus, c’est par ici.
 

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