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Imaginée au printemps par François Bayrou, l’initiative permet à des médecins généralistes volontaires d’assurer jusqu’à deux jours de consultations par mois dans l’une des 151 zones prioritaires désignées par le gouvernement.
Mais selon RMC, le dispositif peine à démarrer, avec seulement 250 médecins inscrits dans tout le territoire, même si aucun objectif chiffré n’avait été fixé.
Plusieurs obstacles pourraient expliquer, selon la chaîne, ce démarrage difficile. D’abord des contraintes logistiques : disponibilité de locaux, matériel, accès au dossier médical partagé (DMP), autant de points qui auraient freiné les candidatures.
Indemnisation insuffisante et problème de suivi
À cela s’ajoutent les distances parfois importantes à parcourir, jusqu’à deux ou trois heures aller-retour, un temps que les médecins ne peuvent consacrer à leur cabinet.
L’indemnisation de 200 euros par jour, en plus des actes réalisés, ne compenserait pas toujours cette perte d’activité.
Dans certaines zones, la fréquentation par les patients reste par ailleurs limitée, faute de prise de rendez-vous facilitée ou d’information suffisante, selon RMC.
Certains médecins s'étaient par ailleurs montrés sceptiques au lancement du dispositif, émettant notamment des réserves quant aux questions de suivi et de continuité des soins.
https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/volontariat-des-medecins-en-zone-rouge
Le ministère de la Santé, par l’intermédiaire de la chaîne, indique toutefois que le dispositif, toujours en phase pilote, fait l’objet d’un suivi attentif de la part de Stéphanie Rist, qui souhaite renforcer son déploiement au fur et à mesure.
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