
Christian Clavier et Baptiste Lecaplain dans Jamais sans mon psy.
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À partir d’un postulat autorisant tous les excès, Arnaud Lemort réalise un film petit-bourgeois, dans lequel la souffrance psychique n’est pas envisagée, ni même concevable. Un non sens absolu, sans tendresse ni cruauté. Et, surtout, sans rires.
Le film démarre bien, à la manière d’Un éléphant ça trompe énormément, fantaisie au sommet d’un immeuble parisien, médecin excédé par son patient, jouissance non coupable de le fiche dehors. On sait qu’on ne va pas en rester là, et l’on est curieux de voir où ce duo va nous mener. On pense Francis Veber ou Édouard Molinaro, et puis, très vite, on déchante. Le film se téléporte à Thonon, ville d’eau plate, l’ex-patient apparaît être un type formidable et sans aspérités bien plus que L’emmerdeur, le psy un gros bourgeois qui pourrait aussi bien /p>
