
© DR
« Quand la légende est plus belle que la réalité, imprimez la légende. » La célèbre réplique tirée de L’Homme qui tua Liberty Valence, western-culte de John Ford, s’applique à merveille à la mort de l’abbé Prévost : celui-ci est réputé avoir succombé sous le scalpel du médecin qui l’autopsiait. Que l’un des plus brillants écrivains français du XVIIIe siècle, personnage à la vie presque aussi aventureuse que celle de Manon Lescaut et du chevalier des Grieux, ses deux personnages les plus célèbres, soit en réalité banalement mort de ce qu’on appelait alors une crise d’apoplexie ne change rien à l’affaire : l’histoire entre si fortement en résonnance avec la peur, ancrée au fond de tout un chacun, d’être enterré vivant, qu’elle continue aujourd'hui encore à être colportée.
Ouvrez en e
