Quand BHL remet en cause l'existence de patients asymptomatiques...

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Depuis la sortie de son nouvel ouvrage en mai dernier, Bernard-Henri Lévy ne cesse de s’attaquer aux médecins et de remettre en cause des vérités scientifiques. Son dernier tweet, qui évoquait l’« absurdité médicale » de l’asymptomatique, a fait l’objet des réactions vives de médecins. Morceaux choisis.

Quand BHL remet en cause l'existence de patients asymptomatiques...

Olivier Véran lui-même y est allé de son tacle. Pour répondre à la dernière déclaration de Bernard-Henri Lévy sur la twittosphère, ce 24 août. Depuis la sortie de son nouvel ouvrage en mai dernier, Ce virus qui rend fou, Bernard-Henri Lévy ne cesse de s’attaquer aux médecins accusés de semer la panique. Il dénonce « les exagérations du pouvoir médical », « l’hygiénisme triomphant », quand il ne remet pas en cause le concept de deuxième vague… Ce qui n’a pas manqué de provoquer l’ire des médecins ces dernières semaines.
 
Dernier exemple en date ? Un tweet stratosphérique daté du 24 août qui évoquait notamment l’« absurdité médicale » de l’asymptomatique ...  La réponse d’Olivier Véran ne s’est pas fait attendre : « Être contaminé par un virus sans le percevoir (incubation, forme pré ou sans symptômes) n'a rien de nouveau dans l'histoire des maladies infectieuses. Ça ne rend ni dangereux ni coupable, mais contagieux. »

Contre-attaque de BHL : « Mettre l’accent, comme on le fait, sur les asymptomatiques, donc sur l’invisibilité de la maladie, est la source d’une « chasse au virus caché » qui ne peut qu’hystériser et apeurer les sociétés. » Sans commentaire…

D’autres médecins ont également réagi de manière virulente à ce tweet de BHL. À l’image du célèbre « Doc » sur la twittosphère : « BHL a inventé le virus qui rend fou pour vendre des livres. Voici venu le temps des philosophes qui se prennent pour des infectiologues épidémiologistes. Rigueur médicale. Responsabilité morale et politique. Science contre la pensée magique. #CeBHLQuiRendFou ». 

Pour le Dr Marc Olivier Bitker (hôpital Pitié-Salpêtrière), il s’agit d’un « affligeant écrit pour un soit disant penseur. Nier le caractère non ou peu symptomatique de certaines maladies c'est nier le depistage et l'interêt du diagnostic précoce. »

Pour le Dr Jean Paul Faure, médecin généraliste à Villenouvelle (Haute-Garonne), « il y a aussi des ministres qui ne savent pas qu'ils ont été intoxiqués par le Lancet... et qui n'en ressentent aucun trouble... voici venu le temps de l'ignare sans le savoir, c'est à dire asymptomatique et d'autant plus dangereux voire coupable qu'il est ignare sans le savoir. »

 
Enfin, le Dr Marty, le président de l’UFML, y est aussi allé de son tacle : « Sous nos yeux ébahis la transformation d’un philosophe du café de flore en pilier de bar du Balto...Précision : le philosophe est à jeun ... »

 

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