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La semaine dernière, achevée le 21 décembre, « l’activité grippale poursuivait sa progression dans l’ensemble des régions hexagonales, toutes en épidémie », a résumé Santé publique France (SpF).
Depuis plusieurs semaines, l’épidémie de grippe saisonnière a gagné toute la métropole. Elle frappe aussi l’essentiel des régions outre-mer à part La Réunion, mais celle-ci, déjà frappée par une première vague, semble aussi menacée par une reprise.
Après une saison 2024/2025 particulièrement sévère en matière de mortalité – plus de 17 000 décès –, il est trop tôt pour se faire une idée de l’épidémie actuelle, mais elle donne lieu pour l’heure à « une activité modérée » en ville comme à l’hôpital, selon Santé publique France.
Signe néanmoins d’une certaine tension, des médecins ont été réquisitionnés par la préfecture dans les Bouches-du-Rhône pour faire face aux épidémies hivernales, notamment la grippe, en période de congés pour de nombreux soignants.
Derniers jours de 2025 ou premiers de 2026
Et « il est probable que le recours aux soins pour grippe s’accentue de façon importante cette semaine dans l’ensemble des régions hexagonales, avec un fort impact à anticiper à l’hôpital durant la période des congés de fin d’année », a prévenu l’Institut Pasteur dans des modélisations hebdomadaires.
Celles-ci mettent à jour de précédentes prévisions, publiées la semaine dernière et constituant les premières modélisations d’une épidémie de grippe en France, et restent largement dans la lignée de celles-ci.
L’Institut estime ainsi que l’épidémie a de grandes chances d’atteindre son pic la dernière semaine de 2025 (72,5 % de probabilité) et devrait, sinon, le faire lors des premiers jours de 2026 (22,5 %).
L'autre grande épidémie hivernale, la bronchiolite, semble, elle, en train d’atteindre son pic. Les indicateurs commencent « à diminuer en ville, à des niveaux proches de ceux observés la saison précédente à la même période », explique SpF.
« Une tendance à la stabilisation (est) observée pour les passages aux urgences, tandis que les hospitalisations après passage (sont) en baisse », précise l’agence.
Avec AFP