
Sons de Gustav Möller
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Troisième film du mois à traiter de la vengeance, Sons est indubitablement le plus noir et le plus dérangeant. Un tunnel sans lumière…
Il y a deux façons d’aborder ce film éprouvant, que Gustav Möller semble avoir conçu comme l’antithèse du difficilement surpassable The Guilty, dont la tension venait uniquement de l’évolution d’un scénario à rebondissements, là où celle de Sons naît, ou tente de naître, principalement de scènes déstabilisantes avant tout par l’hétérogénéité de leur durée, mais toutes presque silencieuses, ou plutôt sans communication langagière, le bruit intense qui habite les deux personnages, le prisonnier et sa geôlière, les débordant régulièrement. Ces deux « visions » du film sont probablement plus antagonistes que complémentaires, reposa
