Les services très choisis dans des CHU peu choisis

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Ca peut paraître curieux mais il n’est pas rare de trouver des spécialités très en vogue dans un CHU pourtant peu prisé au classement général.

Les services très choisis dans des CHU peu choisis

Fait du hasard ou conséquence d’une politique particulière, le CHU de Saint-Étienne est 2e en cardiologie et pourtant avant-dernier au classement général. Le CHU de Nancy est 1er en médecine du travail, 2e en biologie médicale et 6e en ophtalmologie alors que le CHU de Nancy est 19e au classement général. Le CHU d’Angers est 3 en néphrologie et 3 en MPR alors qu’il est choisi en 21e position au classement général.

 

Des phénomènes qui interrogent !

 

Le Pr Isabelle Richard, doyenne de la faculté d'Angers et coordonnatrice de la MPR, nous répond pour ce qui concerne son CHU : « Il existe des disparités importantes entre les spécialités à Angers.

Sans doute par le fait que les résultats de nos externes à l’ECN sont généralement très bons alors que nous ne sommes pas une ville particulièrement attrayante : taille moyenne, pas dans le sud, pas de mer… Donc lorsque nos étudiants font le choix de rester, ils tirent vers le haut une spécialité.

Avec des petits effectifs, ça fait vite grimper les moyennes ! Le succès de la MPR en particulier s’explique par deux raisons principales. Tout d’abord, une bonne notoriété de notre service au niveau national.

Avec ma fonction de coordonnatrice locale MPR, je suis également doyenne et 50 % de nos étudiants passent au cours de l’externat en MPR. Tout cela concourt à faire connaître cette spécialité aux jeunes d’Angers ! »

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