Le protoxyde d’azote meurtrier ?

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Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du décès samedi 6 août d'un jeune homme à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), qui aurait inhalé du protoxyde d'azote peu avant sa mort, a-t-on appris de sources judiciaire et policière, confirmant une information du Parisien.

Le protoxyde d’azote meurtrier ?

Les investigations ont été confiées au commissariat de Vitry-sur-Seine. Une autopsie ainsi que des examens toxicologiques sont en cours, a précisé le parquet de Créteil, sollicité par l'AFP.

Si les enquêteurs sont dans l'attente du résultat de ces examens pour établir un possible lien entre l'inhalation de "gaz hilarant" et le décès, des cartouches de protoxyde d'azote ont été retrouvées dans le véhicule du défunt, a déclaré une source policière à l'AFP. Un témoin des faits a en outre déclaré aux forces de l'ordre que le jeune homme en avait consommé peu avant sa mort.

Les pompiers sont intervenus samedi 6 août matin aux alentours de 7H00 pour porter secours à ce jeune homme d'une vingtaine d'années, qui était en arrêt cardio-respiratoire, ont-ils déclaré à l'AFP. Il n'a pu être ranimé.

"La consommation associée d’alcool et de drogues lors d'un épisode d'inhalation majore la survenue des risques"

Facile à se procurer sur internet, le protoxyde d'azote est utilisé dans les siphons en cuisine, comme analgésique en médecine, et de plus en plus souvent à des fins récréatives.

Brûlures, pertes de connaissance, asphyxies mais aussi problèmes neurologiques, voire cardiaques ou psychiatriques : les cas de troubles graves liés à la consommation de "proto" ont explosé ces dernières années.

"La consommation associée d’alcool et de drogues lors d'un épisode d'inhalation majore la survenue de ces risques", selon santé publique france, service public d'information en santé.

Avec AFP

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