La propagation du variant anglais sur le territoire français, passé à la loupe !

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Estimer la propagation du variant anglais sur le territoire national. C’est l’objectif poursuivi par l’enquête Flash lancée par le Centre National de Référence de Virologie et dont les premiers résultats sont parus le 14 janvier.
 

La propagation du variant anglais sur le territoire français, passé à la loupe !

1 à 2 %. C’est le pourcentage que représente actuellement le variant anglais sur l’intégralité des cas recensés de Covid-19 en France. Des résultats préliminaires inquiétants obtenus grâce au lancement d’une enquête Flash Variant par le Centre National de Référence des virus des infections respiratoires, en association avec Santé publique France et l’ANRS Maladies Infectieuses Emergentes. L’objectif ? Obtenir une photographie de la propagation de cette mutation sur le territoire national. 
 
Concrètement, il s’agit de quoi ? « [Cette enquête] consiste à un screening par RT-PCR ThermoFisher® puis séquençage des virus isolés des prélèvements traités pendant deux jours par les laboratoires d’un réseau de virologues hospitaliers coordonné par l’ANRS et plusieurs laboratoires privés. », détaille Santé Publique France.
 
Menée entre le 7 et 8 janvier, cette opération devrait être répétée à plusieurs reprises. Les résultats, quant à eux, seront à présent intégrés au point épidémiologique hebdomadaire partagé par Santé Publique France chaque jeudi soir.  « Dans l’objectif de renforcer la surveillance de ces variants et de mieux en décrire les caractéristiques, d’autres projets sont à l’étude, incluant l’envoi régulier aux laboratoires du CNR d’un échantillon de prélèvements positifs traités dans certains laboratoires de biologie médicale », a tout de même tenu à compléter l’institution.
 
Pour l’heure pourtant, cette nouvelle mutation anglaise ne semble pas plus sévère que celle contre laquelle nous luttons depuis déjà un an. Une bonne nouvelle accompagnée d’une mauvaise puisque le variant anglais semble bien avoir une capacité de diffusion hautement plus importante que la Covid-19 déjà connue. À noter que la propagation du variant provenant d'Afrique du Sud ne fait, pour l'heure, pas partie des résultats de l'enquête Flash. Dans son point épidémiologique hebdomadaire, SPF a tout de même tenu à préciser que trois cas avaient été recensés dans l'Hexagone. 
 

Quels sont les cas possibles et probables d’infection au variant anglais ?
 
Pour nous aider à y voir plus clair, Santé Publique France, le CNR Virus des Infections respiratoires et le Ministère en charge de la Santé ont publié, le 31 décembre, une fiche détaillant la définition des cas d’infection par le nouveau variant. À commencer par celle de cas possibles. Ainsi, toute personne positive à la Covid-19 ayant effectué un déplacement récent au Royaume-Uni ou ayant eu un contact à risque avec une personne dont l’infection au nouveau variant anglais est confirmée fait partie de cette liste. Les cas probables, quant à eux, désignent « toute personne dont le résultat RT-PCR (kit ThermoFisher avec 3 cibles : N, ORF1ab, S) est positif mais atteste d’un défaut d’un défaut de détection pour le gène S ». À noter que seul le sytème de RT-PCR ThermoFisher® permet à ce jour de détecter le variant anglais. Une dispositif qui ne représente que 10 % des tests actuellement réalisés en France... 
 

 
 

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