Joachim Son Forget furax après le canular dans Asian journal of medicine

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Un médecin, un doctorant et un philosophe ont publié une fausse étude sur l'hydroxychloroquine et les trottinettes dans le Asian Journal of medicine and health (AJMH), comme pour dénoncer le manque de sérieux de certaines revues "scientifiques", ainsi que leur vénalité. Le médecin et député Joachim Son Forget, qui avait été cité dans l'article, n'a pas du tout goûté à la plaisanterie. 

Joachim Son Forget furax après le canular dans Asian journal of medicine

Samedi 15 août paraissait une étude dans l’Asian Journal of médecine and health qui n’était ni plus ni moins un canular destiné à dénoncer les revues dites prédatrices, comme, justement, AJMH, selon les auteurs de cette fausse étude (doctorant en biochimie Rebeaud, Dr Ruggieri et Florian Cova). Cet article présentait le résultat de trois études dont les deux premières se penchent sur le nombre d’accidents de trottinettes en France, en relation avec la consommation d’hydroxychloroquine et d’azithromycine. Pour arriver à la conclusion suivante : La combinaison HCQ et azithromycine devrait être utilisée pour "prévenir les accidents de trottinettes dans le monde", voire "tous les problèmes du monde ». Le texte, qui a été dépublié une trentaine d’heures après sa publication, a provoqué l’hilarité générale, et est encore lisible ici. Le but recherché : dénoncer ces revues « prédatrices », qui publient sans vérification n’importe quel auteur, contre monnaie sonnante et trébuchante. Mais cette blague internationale n’a pas plus à tout le monde. En effet, dans les remerciements, les auteurs ont cité, entre autres, la députée et psychiatre Martine Wonner, auteur d’une étude controversée sur l’hydroxychloroquine parue dans AJMH, mais aussi Joachim Son Forget qui, lui, n'a pas publié dans le AJMH. Cette « dédicace » n’a pas du tout plu à Joachim Son Forget, qui a décidé de saisir l’université des deux auteurs pour demander le retrait illico presto de cette fausse étude ainsi que des excuses publiques :

Il en a également profité pour s’attaquer aux auteurs et thuriféraires de cet article, sous différents angles, notamment en dénonçant chez certains d’entre eux des préjugés de classe :

De fait, Joachim Son Forget reproche aux auteurs de ce canular d’avoir affirmé qu’il publiait dans des revues prédatrices :

Parfois en termes plutôt fleuris :

Le Spilf a aussi été mis en garde par Joachim Son Forget, pour l’avoir accusé d’avoir publié dans des "revues prédatrices » :

Bref, les choses semblent s’apaiser depuis le retrait de l’article. Une histoire qui laissera des marques, néanmoins. 

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