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Cela fait plusieurs mois que les internes belges militent contre leurs conditions de travail, comme le rapporte Libération. Appelés, Maccs pour médecins assistants cliniciens candidats spécialistes, ils protestent « depuis plusieurs mois contre des hôpitaux qui profitent depuis des années du manque d’encadrement pour tirer leurs conditions de travail vers le bas : une charge de travail pouvant dépasser quatre-vingts heures par semaine, pas de contrat d’emploi, peu de temps de formation, des pressions, pas de protection sociale… », expliquent nos confrères.
Du côté de l’hôpital, la réponse est la même depuis des mois : pas d’amélioration en vue à moins d’un meilleur soutien financier. Le ministre de la Santé a annoncé le 19 mai, une rallonge de 20 millions d’euros pour soutenir l’hôpital. En parallèle, un accord prévoit un contrat de formation uniforme, « avec notamment une hausse salariale d’environ 10%, une meilleure rémunération des heures supplémentaires, des gardes et des week-ends ou encore un enregistrement des horaires de travail ».
Des améliorations donc mais un point de tension qui demeure. La hausse de la rémunération est liée à la signature de « l’opting-out », une exception qui permet de faire passer le temps de travail maximal hebdomadaire de 48 à…72h en cas de pic d’activité. Or, les principales revendications des Maccs étaient bien de diminuer leur charge de travail et la pression qui y est assortie. Pour en savoir plus, c’est par ici.