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Dans un communiqué paru mercredi, le CHU de Limoges confirme, qu'une enquête interne a été lancée par la direction générale concernant deux étudiants de la faculté de médecine de Limoges.
Ceux-ci sont mis en cause dans "une enquête de police pour des actes de violences commis sur le site du CHU dans la nuit de 5 au 6 juillet 2024", selon le communiqué.
Le CHU explique que "des poursuites judiciaires sont en cours" à l'encontre de ces deux jeunes "accueillis en formation au sein de l'établissement et de la Faculté de médecine". Le communiqué précise également qu'"il n'appartient ni au CHU ni à la faculté de commenter les procédures en cours", mais ajoute que des décisions administratives pourront s’appliquer "dans le prolongement des procédures engagées".
Selon les informations de France 3, qui s’est rendu sur place, les faits se seraient produits devant l'hôpital Dupuytren 2, à la suite d'une soirée d'été de l'internat.
Alors que les deux étudiants attendaient un taxi, l'un d'eux s'en serait pris violemment à une personne sans domicile fixe. La victime aurait été par la suite transportée aux urgences et aurait reçu cinq jours d'incapacité totale de travail (ITT).
« Il n'y a jamais eu de problèmes »
Les internes sur place à qui France 3 a pu parler ont dit condamner les violences de leurs camarades, et souhaitent qu’aucun "amalgame" ne soit fait entre les soirées d’internat et les abus et violences en tout genre.
"C'est une soirée qui a lieu tous les ans. Il n'y a jamais eu de problèmes. C'est à la base des moments de partage, où on se retrouve. C'est dommage que ça se termine ainsi et qu'on ne voit que cette partie-là", regrette un interne.
L'enquête pour violences aggravées et non-assistance à personne en danger se poursuit. Les deux mis en cause, qui n'ont pas souhaité s'exprimer sans l'intermédiaire de leurs avocats, risquent trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. Il seront convoqués en fin d’année pour une audience devant le tribunal correctionnel de Limoges.
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