Le bal de l'internat is back

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La plus belle (soirée) pour aller… danser ?

Le bal de l'internat is back

Vendredi dernier avait lieu le Bal de l'Internat , salle Wagram à Paris. Après cinq ans d'absence, What's up Doc se devait d'y être !


Tradition séculaire (since 1805), le Bal de l’Internat était attendu comme mars en carême depuis la dernière édition (remember 2011, soit l’année de Fukushima, de DSK-Nafissatou Diallo et du printemps arabe). Sold-out plus rapidement que le dernier concert de Beyoncé, plus chic qu’un tonus et plus fun que la traditionnelle planche mixte d’apéro du vendredi soir, l'événement a attiré les foules.

Côme Bureau, président du Comité du bal, tout en uniforme d’officier et oreillette branchée, semble ravi de ce succès : « Les places se sont arrachées en dix heures, on attend 900 personnes, avec près de 500 bouteilles, tout alcool confondu ». Il est bientôt rejoint par Caroline Besnard, interne en pédiatrie et cheffe de la Chorale des Paillardes, qui a tenu les répétitions d’une main de maître, pour un résultat à la hauteur de la finesse des paroles.

Croisées plus tard à l’Open bar, les autoproclamées « Barbites », venant de Normandie, étaient remontées à bloc avant d’assurer le show pendant l’apéritif.

« La fois où on a mis des poils de chatte dans l’assiette de Baba… »

Le spectacle était autant dans la salle que sur scène, entre les PH survoltées – et bientôt intégralement nues – qui se rappellent des bons souvenirs des derniers bals (« la fois où on a mis des poils de chatte dans l’assiette de Baba ») et les élégantes geishas transgenres « Yasaka Menkule » et « Yasaka Mossucé », qui dévoilent peu farouchement n’avoir rien sous le kimono pour «  un gain de temps – et d’argent ».

Si la plupart des convives étaient très génération Y, quelques illustres fossiles, voire authentiques stars des salles de gardes, ont aussi répondu présent, comme Cooky, mémoire vive des archives des Bals de l’Internat et songwriter de paillardes reconnues.

Si on ne sait pas encore quand aura lieu la prochaine édition du Bal, cette soirée montre que l’esprit carabin est encore bien vigoureux pour qui se donne la peine !

Source:

Jean-Victor Blanc

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