Un compteur qui ne cesse de grimper. Vingt ans après les attentats du 11 septembre, un rapport du Fonds d’indemnisation des victimes indique que les pathologies nées à la suite de ce tragique évènement auraient fait plus de victimes que l’attentat en lui-même. Une information glaçante alors que 3 000 personnes sont mortes le jour de l’effondrement des tours jumelles.
En tout, ce n’est pas moins de 67 000 demandes d’indemnisation qui ont été adressées à ce Fonds. Un panel conséquent émis majoritairement par les personnes habitant ou travaillant à proximité du lieu du drame. Alors que les tours s’effondraient, elles ont été exposées à une épaisse fumée toxique. Une nuage qui a recouvert la zone pendant plusieurs semaines.
La moitié de ces dossiers concerne des personnes ayant été victimes de cancer. 3 900 d’entre eux ont d’ailleurs été déposés par des proches de personnes décédées. « Ça veut dire que le bilan des personnes dont la mort semble avoir été causée par des maladies liées au 11-Septembre est désormais supérieur à celui des personnes mortes le 11-Septembre », analyse la responsable du fonds, Rupa Bhattacharyya.
C’est peu après cet évènement tragique que le Fonds a été créé pour les rescapés et les proches des disparus. Une short list qui a été élargie après que des cancers aient été détectés chez les pompiers et les personnes qui ont déblayé les gravats. En 2021, 900 nouveaux dossiers seraient d’ailleurs déposés chaque mois. « La tragédie du 11 septembre se poursuit », résume Rupa Bhattacharyya.