L’astreinte de nuit comprend une indemnité de base de 42,13 € pour une astreinte opérationnelle ou 30,54 € pour une astreinte de sécurité. À cela, s’ajoutent les déplacements : 65,41 € pour le premier puis 73,73 € pour les suivants. Si la durée des déplacements dépasse 3 h au total, alors l’astreinte est plafonnée à 236,98 €. À l’inverse, si malgré plusieurs déplacements, la durée totale n’atteint pas les 3 h, alors la rémunération de l’astreinte est plafonnée à 473,94 €…
De fait, après calculs, mieux vaut se déplacer beaucoup pour moins de 3 h au total que de se déplacer peu de fois pour plus de 3 h…
À chacun de voir ça avec sa déclaration…
Il est toujours possible de contractualiser avec l’établissement une forfaitisation. Alors là, attention, c’est quitte ou double ! L’indemnité est alors fixe. Au maximum, elle est de 174,44 € pour les astreintes opérationnelles ou 162,85 € pour les astreintes de sécurité voire, dans certains cas, de 187,70 € (blocs, service d’urgences sur site…).
Autant donc bien faire ses calculs car les astreintes d’activités à forte sollicitation n’ont aucun intérêt à se voir forfaitiser… sauf à laisser l’hosto faire des économies sur notre dos !
Quoi qu’il en soit, les deux formules d’astreintes cohabitent dans les hôpitaux.
Il n’est pas toujours facile de choisir individuellement car, entre forfait ou règlement au réel, l’option retenue est identique pour tous les praticiens d’une même ligne d’astreintes !
Attention donc à bien se renseigner avant de signer !
C’est une source de variation de salaire énorme (lire « PH Urgentiste, jackpot malgré lui »).