Le progrès attendra dans cette région des États-Unis. Ce 6 avril, l’Arkansas, situé non loin du Mississippi, est devenu le premier état américain à interdire aux mineurs transgenres l’accès aux opérations et aux traitements hormonaux.
Une décision lourde de conséquences prise malgré le veto formulé par le gouverneur Asa Hutchinson. Récemment, ce membre du Parti républicain avait indiqué voir dans ce projet de loi « une trop grande ingérence des autorités » dans la santé de la population.
En réaction, Holly Dickson, représentante de l’American Civil Liberties Union (ACLU), a dénoncé « une croisade discriminatoire contre les mineurs transgenres ». « Aujourd’hui, les élus de l’Arkansas ont fait fi de l’opposition généralisée et massive à ce projet de loi », a-t-elle ajouté.
Ce n’est pas la première fois que les prises de position des Élus de cet état connu pour son conservatisme chrétien font parler d’elles. Récemment, une ribambelle de projets de loi qui, selon leurs détracteurs, limitent les droits des personnes transgenres ont été déposés. Le dernier en date ? Un texte visant à interdire aux femmes transgenres l’accès aux compétitions féminines sportives.
Dès le premier jour de son mandat, le Président américain Joe Biden a, quant à lui, souhaité se positionner sur ce sujet crucial en promulguant un décret visant à « prévenir et combattre les discriminations sur la base de l’identité de genre ou l’orientation sexuelle ». Selon le groupe de défense des droits des personnes LGBT Human Right Campaign (HCR), 195 textes « anti-LGBTQ » seraient actuellement en débat aux États-Unis.