
L’Agence européenne des médicaments sonne le 3e round pour Pfizer. La grande juge sanitaire européenne devait se positionner au sujet de la 3e dose. C’est désormais chose faite, et dans une plus grande largeur que prévu. D’après son communiqué publié lundi 4 octobre l’EMA estime qu’une dose de rappel de vaccin Pfizer « peut être envisagée au moins 6 mois après la deuxième dose pour les personnes âgées de 18 ans et plus ». Cela a pour but de booster le taux d’anticorps et l’immunité pile au moment où l’efficacité du vaccin commence à s’amenuiser. Pourtant, de nombreux scientifiques estimaient que les données à l’heure actuelle étaient insuffisantes et que la dose supplémentaire ne devait être administrée qu’aux personnes fragiles. En France, c’est ce qui est appliqué.
Le Covid, une bombe à retardement qui menace la santé mentale des jeunes. L’Unicef a publié son rapport sur la situation des enfants dans le monde. Premier (triste) constat, même avant la pandémie, les enfants et jeunes souffraient déjà de problèmes de santé mentale et pourtant, les investissements manquent pour y remédier. Pourtant, les chiffres sont alarmants :
- Près d’un ado sur 7 entre 10 et 19 ans vit avec un trouble mental diagnostiqué ;
- Près de 46 000 adolescents se suicident chaque année.
La pandémie arrive donc comme un facteur aggravant sur un terrain déjà fragile. Confinements, stress, déplacements limités, la période a été dure pour tout le monde et a fortiori les enfants, éloignés de leurs salles de classe et leurs camarades. Des événements qui risquent d’avoir des répercussions sur le long terme. L’Unicef mentionne l’urgence d’agir : investir dans la santé mentale, déployer des interventions et veiller à ce que l’école soit un relai mais aussi briser le silence autour de ces maladies et ne plus stigmatiser.